Bilan mi-saison Autriche

Après 36 parties, l’Autriche revendique le 1er échelon en Europe, à égalité avec Helsinki (2e) mais à aussi 7 points de Cologne (8e). On peut qualifier cela de bonne première moitié de saison.
L’équipe présente une fiche de 19victoires,10défaites et 7 nuls, pour 43 points.
Si l’offensive en arrache un peu (107bp (2,97, 14e), PP de 12,4% (18e)), l’équipe possède la meilleure défensive de la ligue (87bc (2,42 (1er), Pk 89,6% (3e)). Cela est du au beau travail de la brigade défensive, mais surtout à la saison de rêve (ou presque) de Peter Budaj, très bien assisté par Vesa Toskala. L’équipe à le luxe de compter sur 2 gardiens qui peuvent faire gagner le club à eux seuls.
Par contre, avec les Palffy, Jagr, Vanek, Goc, Antropov, Nystrom, Lampman et Lindstrom, ont s’attendrait à voir la lumière rouge scintiller plus souvent derrière le gardien adverse.
L’important est que l’équipe termine dans les 4 premiers en Europe. Parce que Helsinki et Moscou seront difficile à dépasser.

C
Nik Antropov (34pj- 5b- 17a- 22p- 38MIN- +8 -3pp)
Le capitaine de l’équipe demeure dans sa moyenne. À ce temps de l’année, il tourne toujours autours de 22-25 points. Cette année ne fait pas exception. Il devrait finir la saison dans les 15 buts et les 50points.
Nik a été mis de l’avant cette saison par l’irrégularité de Marcel Goc. Ted Nolan a décidé de miser sur deux premiers trios équilibrés, ce qui fait qu’Antropov se retrouve à piloter le 1er trio théorique. Ainsi que la 2e unité d’avantage numérique. Et, encore une fois, il fait très bien. Nik possédait déjà des atomes crochus avec Thomas Vanek, mais il a aussi développé une belle entente avec Jagr.

Marcel Goc (35pj- 6b- 18a- 24p- 14MIN- +1- 1bg)
Le centre allemand a connu un début de saison fulgurant entre Palffy et Jagr. Mais lorsque le gros joueur thèque s’est blessé, il a beaucoup ralentit. Avec un peu moins de responsabilité sur le 2e trio, en compagnie de Palffy et Nystrom, mais toujours au centre de la 1ère unité de PP, et de la 2e unité de PK, il a retrouvé du lustre. Malgré tout, sa saison est très honorable et n’a rien de catastrophique. On aurait juste aimé qu’il ait une dizaine de points de plus.

Rickard Wallin (32pj- 5b- 7a- 12p- 14MIN- +4, 1bé)
Après un début de saison très laborieux pour le 3e trio, l’arrivé de Wallin (en provenance de Miami contre les services de Richard Zednik) a donné un souffle nouveau à ses co-équipiers et plus de direction sur cette ligne.
12 points en 32 matchs, ça peut sembler peu, mais il a en réalité cumulé une dizaine de points en une vingtaine de match en Autriche. Ce qui est beaucoup mieux. Sauf que le travail de Wallin est surtout défensif et il est là pour couvrir les poussées offensives de Lindstrom et Jämtin. Et cela, il le fait très bien.

Blair Betts (35pj- 2b- 4a- 6p- 6MIN- +3-1pp-1pk-1bg)
Fidèle 4e centre de l’équipe, Betts ne se fait jamais remarquer, mais il est sûrement un des plus solide centre défensif de la ligue. Il connait son travail et il sait quoi faire pour que son entraineur soit heureux. Il faut souligner que si le PK de l’Autriche est 2e de la ligue, c’est en bonne partie grâce au duo qu’il forme avec Radovan Somik.

Lw
Tomas Vanek (35pj- 12b- 9a- 21p- 20MIN- +10 – 2pp- 3bg, 1bé)
Sans être aussi dominant que ce qu’on souhaiterait, Vanek connait une saison satisfaisante. Il pourrait inscrire plus de points, mais il marque des buts quand ça compte. Vanek est toujours dangereux et il se donne toujours corps et âme à chacune des ses présences sur la glace, mais il lui manque encore ce petite quelque chose qui différencie les joueurs de concessions des bons attaquants.

Erik Nystrom (35pj- 8b- 10a- 18p- 105MIN- +6 -3pp- 2bg- 1bé)
Après un très lent début de saison sur le 3e trio, le travail continuel et acharné de Nystrom a fini par rapporter. Il s’est imposé comme un complément intéressant aux plus technique Marcel Goc et Zigmund Palffy. Cette boule d’énergie effectue un gros travail pour faire de l’espace à ses co-équipiers. Il vient au 1er rang dans l’équipe pour les hits (72) et les minutes au cachot (105min, 10e dans la LIHS).
Mais cela ne masque pas le fait que Nystrom a du talent et qu’il peut être très dangereux avec la rondelle, pour l’équipe adversaire. Compte tenu du très lent départ qu’il a eut, être à 18 points à cette étape est très bien.

Joakim Lindstrom (33pj- 7b- 6a- 13p- 6MIN- -4, 1pp, 3bg)
Lindstrom a encore prouvé qu’il est beaucoup plus à l’aise comme ailiers que comme centre. Il a lui aussi connu un très lent début de saison (pour ne pas dire horrible), et cela lui a prit plus de vingt matchs avant de jouer comme du monde. Mais depuis peu, il produit à un rythme régulier, et enfile les buts important.

Radovan Somik (34pj- 3b- 5a- 8p- 0MIN- +1)
Signé cet été pour remplir un rôle d’ailier défensif sur le 4e trio, Somik fait merveilleusement bien son rôle. À l’instar de son compagnon de trio Blair Betts, son travail consiste à exceller sur le plan défensif et à jouer sur le PK. Ce que les deux font très bien, étant un des meilleurs duos de la ligue à ce chapitre. Les points qu’il va chercher de temps en temps sont des bonis.

Rw
Jaromir Jagr (35pj- 14b- 16a- 30p- 14MIN- +6- 2PP- 2bg, 1bé)
Un peu dans l’ombre de Zigmund Palffy, Jaromir Jagr n’a pas moins connu un début de saison du tonnerre. Mais comme à chaque année pour l’Autriche, il s’est blessé, ce qui a éteint le feu. À son retour, la chimie opérait beaucoup moins. Ce qui a obligé Ted Nolan a séparer Jagr et Palffy. Avec les énergique Antropov et Vanek, Jagr a retrouvé sa position naturelle de RW, ce qui l’aide. Il peut laisser s’exprimer son talent librement. À 36 ans, Jagr s’implique moins physiquement. Ainsi, la présence du colossal Antropov (6’6’’, 220lb) et de Thomas Vanek (6’2’’, 210lb) lui donne plus d’espace.
Néanmoins, il ne déçoit pas nécessairement, même si tous s’attendait à ce qu’il ait plus d’impact.

Zigmund Palffy (35pj- 14b- 18a- 32p- 2MIN- +1 -2pp- 1bg)
Palffy n’a pas une mauvaise saison, mais il doit élever son jeu d’un cran. Il demeure un des ailier droit les plus productif de la ligue, mais il a de la difficulté à changer un match à lui seul. Il a suivi le même cycle de Jagr. Surtout, des joueurs comme lui, Jagr, Goc ou Vanek doivent produisent plus en avantage numérique. Ce qui n’est pas la cas et cela nuit à l’équipe. Et c’est particulièrement vrai dans son cas.
Mais il demeure le meilleur pointeur de l’équipe cette saison et il s’entend bien avec Goc et Nystrom. Il ne faut pas non plus lui mettre inutilement plus de pression qu’il n’en a déjà

Andreas Jämtin (35pj- 4b- 10a- 14p- 37MIN- -1-1pp)
Repêcher en 4e ronde au derniers repêchage, Jämtin a connu un excellent calendrier de pré-saison, pour se tailler un poste sur le 3e trio. Malgré son talent plus limité, mais il compense par le cœur et le travail, il connait une belle saison. Il figure quand même au 6e des pointeur chez les recrues de la Ligue.
Il est sûrement le seul membre du 3e trio qui produit tranquillement depuis le début de la saison.

Thomas Koch (24pj- 4b- 5a- 9p- 8MIN- +5, 1pp- 1bg)
Thomas Koch est vraiment un cas de joueur sortie de nulle part pour voler un poste sur l’équipe. Rappeler en début de saison pour faire de l’espace pour un éventuel échange qui n’a pas eut lieu, l’attaquant autrichien n’a pas donné le choix à l’équipe de le garder. Celui qui s’est imposer lors les saisons dernières comme un des meilleurs attaquants du circuit farm a réussi à cumuler au moins 1 points à ses 5 premiers matchs (2b-4a). Il a ralentie depuis, et il reste un joueur de 4e trio, mais il est tout à fait à sa place avec l’Impérial et il est meilleurs que bien d’autres joueurs dans la ligue.

D
Vitaly Vishnevski (34pj- 6b- 12a- 18p- 63MIN- +6, 3bg, 65hits)
Après deux présences de suite au match des étoiles, Vishnevski a été ignoré cette année. Mais il connait une saison plus modeste, bien qu’il n’est qu’un seul point de moins que l’an passé à pareil date. Vishnevski demeure néanmoins le défenseur le plus solide et le plus régulier de l’équipe. Ce n’est pas lui qui frappe le plus, ce n’est pas lui qui dirige la ligne bleu, mais il excelle dans l’ensemble du jeu.

Magnus Johansson (21pj- 1b- 12a- 13p- 2MIN- +6, 1bg, 26 hits)
Manquant cruellement d’un défenseur offensif digne de ce nom sur son 2e trio, l’Autriche a fouiller toute la ligue pour en trouver un. Devant l’absence de solution, l’équipe s’est encore tournée vers les circuit européens pour trouver le défenseur recherché. Après Jonas Frögren l’an passé, l’équipe a signé le vétéran suédois Magnus Johansson. Dès son arrivé, il a redonner du souffle à l’offensive de l’équipe et au powerplays. Il est parvenu à inscrire 10 points lors de ses 12 premiers matchs. Depuis, il a un peu ralentit, mais il demeure une belle acquisition pour l’équipe et une arme offensive de qualité.

Thomas Pöck (35pj- 3b- 8a- 11p- 45MIN- +9 -20 hits)
Pöck revient de loin. De très loin. Après avoir connu une saison cauchemardesque l’an passé, il a agit en vrai professionnel, faisant passer l’intérêt de l’équipe avant le sien. Il a continuer de travailler fort pour retrouver son niveau d’avant (Pöck a longtemps été le solide compagnon de Roman Hamrlik sur le 1er trio). Le défenseur autrichien a connu un excellent camp, ce qui lui a valu un poste sur le 2e trio (avec Hamrlik). Il a connu un bon début de campagne, ce qui lui a valu de retrouver le 1er trio, à la gauche de Vitaly Vishnevski. Il ne connaitre sûrement pas cette année une saison de 37 points, comme dans le passé, mais son jeu d’ensemble est très bon et solide. Il est un bon complément au défenseur russe.

Bryce Lampman (35pj- 5b- 10a- 15p- 40MIN- +1 -1pp, 45 hits)
L’arrivée de Johansson a été nécessaire surtout parce Lampman n’arrivait pas à remplir ce rôle (ni Pöck d’ailleurs). Ce n’est pas que Lampman soit mauvais, mais il nous a habitué à beaucoup mieux de sa part. Lampman est un quart-arrière. Hors, son apport offensif est limité et irrégulier cette saison. Cela explique un peu les déboires de l’offensive. En plus, il s’implique moins au plan physique que normalement. Bien qu’il soit compétent défensivement, il doit retrouver son niveau des saisons passés. Son nom commence à circuler pour un éventuel échange.

Roman Hamrlik (35pj- 1b- 8a- 9p- 40MIN- -2, 68hits)
À 34 ans, Hamrlik sait que ses plus belles années sont derrière lui. Avec le style de jeu qu’il pratique, il peut encore joueur quelques saisons. Hamrlik est un guerrier qui accepte son rôle sur le 3e trio et tâche de se rendre utile. Si a joue moins offensivement qu’avant, il est toujours aussi redoutable autour des bandes et pour nettoyer le filet de son gardien. Ses 68 mises-en-échecs sont un sommet chez les défenseurs autrichiens. Mais, étrangement, il est le seul à être dans le négatif.
Sa présence, et celle de Jönsson, permet à l’équipe de faire une transition en douceur à la ligne bleu avec les Sbisa, Hjalmarsson, Webber et les autres jeunes défenseurs.

Kenny Jönsson (33pj- 3b- 3a- 6p- 16MIN- +6, 48 hits)
En plus de sembler apprécié particulièrement le chiffre 6, Kenny Jönsson s’avère un bon investissement pour l’équipe. Même à 2M par saison. Mais étant UFA, il fallait lui proposer une offre alléchante pour qu’il accepte de quitter Rome.
Néanmoins, Jönsson demeure un défenseur d’expérience solide, sur qui un entraineur peut se fier. Il sait que lorsqu’il est sur la glace, il ne faira pas d’erreur et contribuera à ce que l’équipe adverse ne marque pas de but. N’est-ce pas l’essentiel pour un défenseur. Surtout que Jönsson a porté longtemps l’uniforme de l’Impérial, et il le porte toujours avec fierté.

G
Peter Budaj (27pj- 13v- 7d- 7n- 62bc- 1519min- 2,39 moy- 0,915%- 1bl- 0a)
Budaj a eut un long et pas toujours facile parcourt en Autriche. Mais l’organisation à toujours maintenu sa confiance en lui. Après une 1ère saison difficile comme no1, biens des questionnements subsistaient à l’aube de la saison 09 sur ses capacités à mener le clubs loin. Budaj a répondu de façon claire à tous ses détracteur.
Il s’impose cette saison comme l’un des meilleurs gardiens de la ligue. L’Impérial a toujours clamer qu’il était un des gardiens les plus talentueux au plan technique de sa génération. Cette saison, il nous donne raison.
Gardien partant de l’équipe d’étoile européenne, à ce rythme, il se dirige vers au moins une nomination au titre de meilleur gardien de la ligue, voir peut-être de joueur le plus utile. Car il est la raison principale du succès de l’équipe cette saison. Il a été pendant un bon laps de temps le gardien avec la meilleure moyenne et le meilleur pourcentages d’arrêts. Après avec chuté contre Prague (1-5), puis prit sa vengeance 5-1, il se retrouve au 1er rang pour le pourcentage et au 2e rang pour la moyenne. Il a même réussi son 1er blanchissage en carière.
Budaj s’est remis d’une fracture à un doigt, qui lui a fait rater 4 match, et souhaitons qu’à son retour, il reprenne là où il l’a laissé (et je ne parle pas de la défaite contre Prague…).

Vesa Toskala (24pj- 9v- 13d- 1n- 58bc- 1334min- 2,61 moy- 0,910%- 2bl- 1a)
Chassé de Bratislava par l’arrivée de Martin Brodeur, Toskala sait très bien qu’il est en Autriche comme no2 et comme grand frère pour Budaj. Néanmoins, l’équipe tient à lui donner quand même un temps de jeu substantiel. Cela fait plusieurs saisons que l’organisation voulait mettre la main sur lui, sans jamais avoir d’occasion pour le faire. Car, pour l’instant, il s’est montré très séduisant lors de ses utilisation. Il a prouvé qu’il pouvait gagner des match à lui seul. Mine de rien, il figure au 5e rang dans la ligue pour le pourcentage d’arrêt, et au 8e rang pour la moyenne. Peu de club peuvent se vanter d’avoir deux gardiens aussi dominant.

Jiri Trvaj (5pj- 2v- 2d- 0n- 15bc- 291min- 3,01 moy- 0,891%- 1bl- 0a)
Trvaj s’amenait en Autriche pour seconder Budaj, mais l’arrivé de Toskala l’a poussé dans les mineurs. Mais il mérite néanmoins quelques mots, car son, trop, court passage n’a pas été inintéressant. Il a réussi un blanchissage à son tout 1er match dans la LIHS, en plus d’avoir bien fait dans les autres rencontres auxquels il a participé. Il mériterait une chance dans n’importe quel club qui se cherche un no2 (voir même un no1).