Bilan saison 10 Autriche

Malgré un emploi du temps chargé, je tenais à prendre le temps de faire un bilan complet.

Tout au long d’une saison qui n’a jamais décollée, l’Autriche a ratée les séries pour seulement une 3e fois dans son histoire. Je n'ai pas calculé, mais ça doit être dans les meilleurs bilan de la Ligue.
Avec une fiche 27victoires, 33 défaites, 12 nuls, pour 66 points, avec 220 buts pour et 245 buts contre, l’équipe a signé une de ses pires saisons, mais pas la pire. L’équipe s’est accroché assez rapidement à son 10e rang final en Europe, mais en restant longtemps dans la course aux séries.
Le gros problème de l’équipe tout au long de la saison a été que si individuellement, plusieurs joueurs ont connu une belle saison, collectivement, ça n’a jamais produit. Le club a quand même 3 buteurs de 20 buts et plus (Vanek (24), Savard (22), Suglobov (20), 1 buteur de 19 buts (Goc), et 4 buteurs de 15-14 buts (Johansson (15), Jämtin (14), Visnevski (14) et Jagr (14)). C’est plus qu’honorable.
Le powerplay (10%) a été le pire de la Ligue, le PK (83,5%) a été à peine mieux avec le 22e rang, l’offensive, 12e, est dans la moyenne et la défensive, 25e, ça été pénible. Il faut dire que plusieurs défenseurs ont prit beaucoup de temps à trouver leur rythme, et avec Niklas Backstrom et Andrei Mezin comme gardiens, ont va pas très loin. Même s’ils ont donnés ce qu’ils avaient à donné.
Pour la 1ère fois de son histoire, le club a congédié son entraineur, Ted Nolan, en cours de saison. Dave Lewis avait été congédié durant l’entre-saison 1 et 2 et Herbert Pöck a démissionné après la saison 6. Le dg Gomez rêvait de mettre l’ancien défenseur de l’Impérial et adjoint depuis longtemps à la barre de son équipe, et Calle Johansson n’a pas mal fait. Son arrivée a changé pour le mieux l’ambiance dans le vestiaire et a permis a plusieurs joueurs de jouer mieux. Mais il n’est pas encore assuré de revenir l’an prochain. Du moins comme entraineur-chef. La mauvaise saison de l’équipe n’est pas la faute de Ted Nolan, mais l’entraineur canadien n’a jamais réussi a réunir l’équipe autour de Jaromir Jagr, comme il en avait fait le pari. Il est aussi le grand responsable du départ de Zigmund Palffy, avec qui il s’entendait pas très bien, ce que beaucoup de joueurs ne lui ont pas pardonné.
C’est l’absence de vrai leader offensif, le mauvais début de saison de plusieurs défenseurs et la mauvaise ambiance dans le vestiaire qui ont coulé l’équipe.

C
Marc Savard (69pj- 22b- 25a- 47p- 125MIN- +11 -2pp, 2bg, 1bé)
Prix Schwarzenegger (meilleur attaquant Autriche)
Plus grosse signature de l’histoire du club (7M par saison), Marc Savard a prit du temps démarrer, mais il a fini par jouer comme un no1 correct. Sans être un centre de concession, il a des statistiques respectables. 7M, c’est cher payé pour 47 points et 22 buts, mais il ne peut faire de miracles. Trainant un Jagr qui n’a aucun motivation, il a trouvé en Thomas Vanek un bon partenaire de jeu qui peut compléter ses jeux. S’acclimater à l’Autriche n’est pas toujours facile, mais il y est arrivé. Avec de meilleurs ailiers, il pourra produire plus

Nik Antropov (70pj- 13b- 36a- 49p- 127MIN- -13 -2pp, 2bg)
Etonnement, le capitaine de l’équipe demeure dans sa moyenne. Il a toujours autour de 15 buts par année et autour de 50 points. Il a connu un début de saison très irrégulier, mais il a fini par se replacer. Avec Savard sur le 1er trio, il a retrouver une place plus naturelle pour lui de 2e centre. Et le 2e trio a été très long à trouver, mais il a trouvé un bon équilibre avec Goc et Suglobov. Il a encore fait preuve d’une force de caractère constante, match après match, finissant quand même au 2e rang des pointeurs de l’équipe et faisant de son mieux pour calmer la haine envers Jagr.

Rickard Wallin (69pj- 11b- 11a- 22p- 32MIN- +6, 1pk, 3bg, 1bé)
Après un début de saison très intéressant, Wallin a beaucoup ralenti. Comme dans toute équipe qui connait une mauvaise saison, il n’a pas pu bénéficié de stabilité sur son trio avant un bon bout de temps. Avec l’étonnement productif Andreas Jämtin et il a d’abord échoué a faire produire Jozef Balej, puis s’est trouvé un bon ailier en Jonas Johansson. Son jeu défensif est heureusement meilleur que son jeu offensif. Il a fait, somme toute, son travail de 3e centre, avec un contrat à la baisse, qui représente mieux ses performances.

Blair Betts (65pj- 3b- 9a- 12p- 35MIN- -1, 1bg)
Fidèle 4e centre de l’équipe, Betts connait une saison fort modeste. Il est beaucoup moins solide défensivement et très discret offensivement. Mais bon, ce n’est que le 4e centre. Mais sa mauvaise saison explique en partie l’échec du PK. Lui qui était depuis quelques saison un des bons centres à cette fonction.

Lw
Tomas Vanek (70pj- 24b- 24a- 48p- 51MIN- +21, 3pp, 2pk, 4pg, 1bé)
Prix Mozart (meilleur joueur Autriche)
Après un début de saison très lent, Vanek est sortit de sa dépression pour jouer comme le bon attaquant qu’il est. De façon surprenante, c’est en le jumelant à Marc Savard et Jaromir Jagr, qu’il déteste, qu’il s’est mit à produire. Il est connu que la haine que porte Vanek à Jagr mine l’esprit d’équipe, mais en portant cette rage sur la glace, ça permet au club d’avancer. Comme si Vanek voulait montrer à Jagr ce qu’était un vrai leader. Il a surement été le joueur qui s’est rapproché le plus d’un leader offensif. Il a quand même été le meilleur buteur du club.

Marcel Goc (70pj- 19b- 23a- 42p- 108MIN- -27, 4pp, 2pk, 1bg)
Prix Österreinch (meilleur joueur autrichien/allemand/hongrois Autriche)
Convertie à l’aile gauche, celui qui fut longtemps le 1er centre de l’équipe a connu un début de saison fulgurant. Mais il n’a pas su tenir le rythme. Il est a fini par être beaucoup handicapé par son manque de robustesse et son manque d’énergie. Malgré tout le talent qu’il a. Avec Savard et Jagr, il n’arrivait pas à fournir des efforts assez constant pour produire. Jumelé à Antropov et Suglobov (reconnu tous les deux pour leur jeu très énergique), il a été beaucoup plus à l’aise. Il a quand même connu une belle saison, sans plus. Mais il peut faire mieux. Pour un joueur qui a déjà été nominé comme meilleur attaquant-défensif, -27 en cumulatif, c’est épouvantable.

Matias Weinhandl (33pj- 2b- 5a- 7p- 14MIN- 0)
Acquis pour aidé le PK, Weinhandl n’a rien fait. Il n’a été utile ni offensivement, ni défensivement. Étant UFA, ses chances de resigner un nouveau contrat en Autriche sont minces.

Peter Sejna (71pj- 8b- 12a- 20p- 31MIN- 0, 2pp)
Signé cet été pour remplir un rôle d’ailier défensif sur le 4e trio, Sejna fait merveilleusement bien son rôle. Nous ne pouvons rien lui reprocher.

Rw
Jaromir Jagr (70pj- 14b- 44a- 58p- 10MIN- +20- 3PP- 3bg)
Certes, Jagr est le meilleur pointeur de l’équipe. Et pour une 2e année de suite. Mais il n’est pas pour autant un leader dans l’équipe. Que ce soit sur la glace comme dans le vestiaire. En fait, on pourrait compter sur les doigts d’une main ses bonnes performances cette saison. À condition d’avoir une main de 7 doigts… Il a surtout un talent incroyable pour amasser des points régulièrement sans vraiment faire d’effort. Qu’est-ce que ça serait s’il travaillait… Ted Nolan s’est brulé les ailes à vouloir en faire son leader. Jagr est UFA à la fin de cette saison, mais il a trop de talent pour que le club le laisse partir comme cela. Avec un vrai leader dans l’équipe, il peut être très utile. Il ne faut juste pas lui donner trop de responsabilité.

Aleksander Suglobov (69pj- 20b- 20a- 40p- 30MIN- -7, 4pp, 4bg)
Prix Friz lang (4e étoile Autriche)
Alek est l’inverse de Jagr : il a un talent plus limité, mais il travaille avec acharnement et cœur. Au moment où le club avait besoin d’un joueur qui mouillait son chandail à tous les matchs et qui permettrait au club de gagner, il l’a fait. Il a remplis le même rôle qu’Erik Nystrom l’an passé. Il a rendu un gros service sur le 2e trio. Il a plus de difficulté en fin de saison, mais ça n’enlève rien a ce qu’il a fait avant. Rien ne dit qu’il sera encore sur le 2e trio la saison prochain, mais il a sa place en Autriche, c’est certain.

Andreas Jämtin (32pj- 7b- 12a- 19p- 28MIN- +11-1pp)
Prix Joseph II (amélioration Autriche)
Joueur de soutient dans toute sa définition, l’ardeur au travail et le cœur de Jämtin ne faisaient aucun doute. Mais cette saison, il se surpasse. Auteur de 30 points à sa saison recrue l’an passé, il a connu une saison légèrement meilleure. Il figure quand même au 8e rang des meilleurs pointeurs du club… Et il n’a que 76 d’overall… Comme Antropov et Suglobov, Jämtin ne lâche jamais durant ses présences. Il a en plus un petit côté baveux qui énerve et fatigue ses adversaires.

Jonas Johansson (35pj- 6b- 4a- 10p- 34MIN- -4, 1pp- 1bé)
Johansson est un joueur qui travaille excessivement fort, mais qui a tardé à optenir des résultats. Il a beaucoup mieux fait en fin de saison. Il possède surtout un beau potentiel de joueur défensif, mais il a encore à s’améliorer. L’organisation saura être patiente.

D
Chris Campoli (71pj- 6b- 31a- 37p- 115MIN- +11 -1pk, 1pg, 148 hits)
(En Autriche : 48pj-6b-23a-29p, 76min, +15, 1pk, 1pg)
Prix Frank Schubert (meilleure nouveau venu/recrue Autriche)
Après le passage de Mike Komisarek, Paul Mara et Jordan Leopold, Chris Campoli est finalement débarqué en Autriche. Après quelques matchs d’adaptation, il s’est vite révélé comme un excellent défenseur complet. Comme de loin le défenseur le plus solide de l’équipe. Encore une fois, ses statistiques global ne semble pas exceptionnelles, mais misent en perspective avec uniquement ce qu’il a fait en Autriche, c’est là qu’on voit quel joueur de qualité il est. 29 points en 48 parties et un cumulatif de +15, c’est très intéressant. Campoli a tout ce qui fait un bon défenseur complet: le talent offensif, la solidité défensive, l’intensité, la force et la vitesse. En plus, à 25ans, il n’a pas encore atteint son plein potentiel. Son seul défaut, et il est secondaire, c’est sa taille. À 6pieds, 190 livres, il pourrait être plus gros. Seul Magnus Johansson est plus petit que lui à la ligne bleu autrichienne. Après avoir été négligé pendant longtemps, la défensive autrichienne commence à avoir de l’allure.

Magnus Johansson (70pj- 15b- 26a- 41p- 24MIN- -7, 5pp, 2bg, 1bé, 88 hits)
Prix Dieter Kalt Se (meilleur joueur Autriche en unité spéciale)
Parlant justement de Johansson, le vétéran de 36ans n’a pas fini d’impressionner. Signé l’an passé comme sans contrat pour aidé la relance autrichienne, il avait passablement bien fait (27 points en 55 matchs). Mais cette saison, il fait encore mieux. Il a connu une excellente première moitié de saison, ce qui lui a valu de représenter l’équipe au match des étoiles. Il a ralentie par la suite, surtout défensivement, mais il fini quand même l’année avec une belle fiche. 41 points, ce n’est pas dominant, mais ça le place quand même dans le top 20 des défenseurs de la Ligue.

Zdeno Chara (66pj- 6b- 25a- 31p- 79MIN- 12, 164 hits)
Prix Freud (meilleur joueur défensif Autriche)
Chara a ralentie (déjà qu’au départ, il était pas très rapide), mais il demeure un des défenseur les plus doué défensivement dans la ligue et surement le défenseur le plus imposant. Pour cela, il ne déçoit pas. En début de saison, il formait un bon duo avec Paul Mara. Après le départ de ce derniers, ça prit un temps avant que Ted Nolan ne le jumelle à Chris Campoli, sur le 1er trio. La vitesse de Campoli aide Chara qui lui peut donner plus de physique au défenseur canadien. Il ne faut pas non plus négliger la place que prend Chara dans le vestiaire. Et je ne parle pas seulement de son gabarit. 31 points semble être son standard, et il a connu une belle saison. Ce qui apporte moins au niveau des points, il l’apporte par sa présence physique et son brio défesif.

Vitaly Vishnevski (68pj- 14b- 9a- 23p- 147MIN- -14, 2pp, 1pk, 1pé, 123hits)
Vitaly, jadis le défenseur le plus solide de l’équipe, a connu un début de saison catastrophique. Il n’a jamais réussi à trouver une complicité avec Mike Komisarek. Toutes ses saisons à jouer au dessus de son talent ont semblé l’avoir rattrapé. Heureusement, lorsqu’il a été jumelé à Johansson sur le 2e trio, il s’est mit à jouer de mieux en mieux. Il apporte un aspect physique que n’a pas Johansson et a moins à s’impliquer offensivement. Avec moins de responsabilité, il joue avec plus d’aise. Vishnevski a du lutter pour son poste pour la première fois depuis longtemps et a réussi à le gagner. Il n’en ai sortit que plus fort.

Thomas Pöck (63pj- 6b- 22a- 28p- 65MIN- -1, 1pp - 63 hits)
Pöck est loin de l’époque où il était un des défenseurs les plus solides du club et où il formait la 1ère paire avec Roman Hamrlik. Mais il sait être un excellent défenseur de 3e trio et un excellent joueur de 2e unité spéciale. Comme beaucoup de défenseurs, il a connu un début de saison pénible, mais il s’est bien repris après. Son dévouement pour le club et son travail à tous les points de vues ne font aucun doute.

Roman Hamrlik (72pj- 3b- 22a- 25p- 98MIN- +7, 123hits)
À 35 ans, Hamrlik sait que ses plus belles années sont derrière lui. Sa carrière en Autriche touche à sa fin, et il le sait. Mais Hamrlik est un guerrier qui accepte son rôle sur le 3e trio et tâche de se rendre utile. Si a joue moins offensivement qu’avant, il est toujours aussi redoutable autour des bandes et pour nettoyer le filet de son gardien. Il est moins efficace qu’avant, mais il a su être un bon vétéran qui apporte de la profondeur. Ironiquement, il est un des deux seuls joueurs à avoir joué tous les matchs cette saison… L’autre étant Jonas Johansson.

Luca Sbisa (8pj- 1b- 3a- 4p- 4MIN- +1, 8hits)
Miroslav Blatek (8pj-1b- 2a- 3p- 2MIN- +2- 14 hits)
Plusieurs jeunes joueurs (Gogulla, Komarov, Harand, Marek, Khomitsky) ont eut la chances de jouer à Vienne durant la saison, mais Sbisa est le seul à avoir laissé sa marque. Par son style offensif explosif, par son énergie et par sa maturité sur la glace, il a prouvé qu’il avait sa place dans la LIHS. Il devrait lutter fort la saison prochaine pour se tailler un poste avec l’équipe.
Quand à Blatek, bien qu’il soit plus vieux, 28ans, il a prouvé qu’il était un bon 7e défenseur, pouvant réellement aidé en cas de blessure.

G
Niklas Backstrom
(40pj- 11v- 15d- 5n- 109bc- 1840min- 3,55 moy- 0,877%- 1bl)
Avec le départ de Petr Budaj, on ne peut pas dire que l’Autriche est eut gardien de but no1. Nous misons plus sur la rotation entre ces trois gardiens vétérans. Backtrom a montré de belles choses, mais jamais très longtemps. Il a fait ce qu’il pouvait, mais il n’avait pas l’appuie d’une défensive assez solide pour faire mieux. C’est un peu triste, mais il va devoir se trouver une autre équipe l’an prochain.

Andrei Mezin
(27pj- 8v- 8d- 3n- 64bc- 1171min- 3,28 moy- 0,878%)
C’est un peu la même chose pour Mezin. Il a travaillé fort, mais n’a jamais réussi a s’imposer comme le no1, et n’a pas eut la support de la défensive. Néanmoins, il devrait faire un bon no2 pour encadre Jonathan Quick.

wow super !!

Bravo !!!

Excellent résumé de saison. L'absence de gardien de premier plan chez l'Imperial a coûté très cher.

Je me demande à quel point la présence de Jaromir Jagr, bien qu'il domine les marqueurs de l'équipe, est positive ou négative. L'Imperial a toujours eu des équipes de travailleurs. Ne comptant pas sur la production de super-vedettes, la formation dominait grâce à un travail d'équipe hors du commun et à un effort constant de ses troupes. Malgré tout son talent, Jagr ne semble pas avoir le profil pour adhérer à cette philosophie. La mauvaise saison que l'équipe vient de connaître en est peut-être une résultante.

Je suis certain que l'Imperial saura retrouver le chemin de la victoire très rapidement. Je m'attends à plusieurs changements pendant la saison morte.