Bilan de mi-saison de l'Autriche

Sans être aussi dominant que la saison passée, l’Impérial demeure un des clubs à battre cette saison. L’Autriche trône au 1er rang de la ligue, avec un dossier de 34parties jouées – 21 victoires – 10 défaites et 3 nulles. Offensivement, le club va bien; l’équipe a inscrit 123 buts, le plus au total dans la Ligue, et arrive 3e pour la moyenne. Il ni a que le PP, 11,4% (24e) qui en arrache.
Et défensivement, c’est très acceptable, avec 95 buts contre, 9e pour le nombre et 3e pour la moyenne. Et comme toujours, l’équipe excelle en PK (88,4% (4e)).
L’équipe forme encore un bloc unis, où tous contribuent au succès, tant offensivement que défensivement.
L’équipe fait preuve de beaucoup de caractère et tous avancent dans le même sens. Il y aura fort à faire pour défendre nos titres de la saison 11, mais nous sommes sur le bon chemin.

C
Pavel Datsyuk (34pj- 10b- 15a- 25p- 37MIN, +10, 1PP, 2BG)
Sans être le centre le plus dominant de la ligue, Datsyuk offre toujours des performances régulières, stables et efficaces. Il alimente à merveille ses ailiers Palffy et Vanek, tout en ayant toujours le chic pour trouver le moyen de nuire à l’adversaire. Datsyuk est un vétéran excessivement intelligent et est le type de joueur qui élève par sa seule présence la qualité du jeu de tous ses coéquipiers. Datsyuk fait partie du ciment qui soude l’équipe.

Marcel Goc (30pj- 6b- 14a- 20p- 76MIN- +8 -2pp, 1bg)
Même si dans beaucoup d’équipes 20 points serait une excellente récolte, Marcel Goc connait une première moitié de saison en dents de scie. Il a surtout prit beaucoup de temps à trouver sa place entre l’ultra offensif, et présent, Alexeï Kovalev, dit l’Artiste, et le plus défensif et efficace Yan Stastny. Même s’ils avaient joué ensemble jadis, Goc et Kovalev ont prit du temps à se trouver. En partie parce les deux adorent manipuler la rondelle, et que Goc a attient un statut qui lui permet de ne pas s’écraser devant Kovalev. Mais il a finalement accepté un rôle plus effacé, contribuant par le fait même à l’explosion du vétéran russe. Il est par contre toujours aussi bon défensivement, s’imposant réellement depuis deux saisons comme un des meilleurs ailiers défensifs de la Ligue.

Nik Antropov (34pj- 9b- 14a- 23p- 40MIN- +5 -1pp)
Avec l’arrivée de Kovalev et Stastny, le capitaine Nik Antropov a du faire les frais de la profondeur offensive et s’est retrouver sur le 3e trio. Ça ne semble par l’affecter beaucoup, alors qu’il continu de jouer avec ardeur, efficacité et rigueur. Il faut dire qu’avoir Milan Kraft et Aleksander Suglobov comme ailiers, ça aide à performer dans les deux sens de la patinoire. Mais il demeure le meilleur pointeur des trois.

Rickard Wallin (34pj- 3b- 5a- 8p- 6MIN- +3, 1bg)
Relégué sur le 4e trio, Wallin y fait un boulot honnête et efficace. Il pourrait inscrire plus de point, mais avec un temps dans les 8 minutes par match, il donne satisfaction.

Lw
Tomas Vanek (34pj- 10b- 17a- 27p- 44MIN- +9, 2pp, 1bg)
Comme à son habitude, notre vedette autrichienne a commencé la saison lentement pour trouver son rythme de croisière après une dizaine de matchs. Avec le mandat de faire de l’espace pour ses coéquipiers Datsyuk et Palffy, il n’a pas toujours l’occasion de briller, mais il demeure un attaquant très dangereux, dévoué corps et âme à l’équipe. La preuve en est qu’il domine actuellement les joueurs de l’Impérial avec 84 hits. Vanek n’est pas un joueur vedette, mais il demeure un attaquant de première classe.

Yan Stastny (34pj- 6b- 18a- 24p- 27MIN- +9)
Acquis à la saison morte, Stastny s’est étonnamment bien intégré au club, en plus d’avoir réellement sut saisir sa chance sur le 2e trio. Même s’il possède un bagage technique moins complet que celui de Milan Kraft, il joue avec une telle intelligence qu’il a pu s’adapter à merveille aux très offensif Kovalev et Goc. Il effectue souvent pour eux le lien avec la défense et les couvrent défensivement. Ce qui ne l’empêche pas d’accumuler sa part de point. Et son travail en PK, avec Suglobov ou Johansson, est remarquable

Milan Kraft (34pj- 10b- 9a- 19p- 10MIN- +12, 2pp, 2bg)
Même si ses statistiques sont excellentes pour un joueur de 3e trio, Kraft a subi les conséquences de la profondeur offensive de l’Autriche. Il contribue à sa façon avec le temps plus limité qu’il obtient, tant sur la 3e ligne que sur la 2e unité d’avantage numérique. Remarquez, il a en Antropov et Suglobov deux très bons compagnons de trio, mais il produit de façon beaucoup moins régulière qu’eux.

Rw
Zigmund Palffy (34pj- 12b- 14a- 26p- 10MIN- +9- 1PP, 1BG)
Sans trop en avoir l’air, Palffy connait une autre très bonne saison, étant le meilleur attaquant de l’équipe, avec Kovalev et Vanek. Malgré ses 38 ans, il demeure un attaquant très dangereux, qui peut faire changer l’allure d’un match à lui seul. Il ne le fait pas à chaque match, mais il sait comment gérer son énergie pour toujours être dangereux. Il demeure un des meilleurs joueurs à avoir chaussés les patins dans la LIHS, il a trouvé en Autriche une terre pour finir sa carrière encore au top, pour quelques saisons.

Alex Kovalev (38pj- 19b- 14a- 33p- 45MIN- +9- 4PP, 6bg)
Pour un joueur dont Montréal ne voulait plus, l’Artiste est en forme. Meilleur pointeur de la ligue durant un temps, Kovalev est présentement 12e, mais à seulement 3 points de Kovalchuk au sommet. Le vétéran russe demeure un des meilleurs attaquants cette saison dans la ligue, un des plus dangereux buteurs et un meneur dans l’effectif autrichien. Même s’il a toujours aimé jouer en Autriche, il a réussi à trouver parfaitement sa place cette saison, entre les Palffy, Datsyuk, Vanek, Goc et Antropov. Kovalev est à son meilleur quand il n’est pas la vedette d’un club et qu’il peut jouer librement avec un bon temps de jeu. Avec l’explosif Marcel Goc et le défensif Yan Stastny, il a tout l’espace voulu pour laisser parler sa créativité.

Aleksander Suglobov (34pj- 10b- 10a- 20p- 26MIN- +11, 1pp, 2pk, 2bg, 1bé)
Joueur aimé par l’entraineur Gustafsson, Suglobov s’est imposé comme un parfait joueur de 3e trio. Joueur complet, aussi bon offensivement que défensivement, jouant avec énergie et passion, il est l’exemple même du joueur de soutient énergique et talentueux, qui peut aidé à toutes les sauces. L’entraineur n’hésite jamais à l’utilisé dans toutes les situations et à lui faire confiance. Et ses statistiques le prouvent.

Waynes Simmonds (32pj- 4b- 6a- 10p- 17MIN- +9)
Si offensivement, Simmonds a encore du mal à trouver ses marques dans l’équipe, défensivement, il est de plus en plus à l’aise. À 22 ans, il est déjà un pilier du désavantage numérique où il a trouvé en Marcel Goc un parfait partenaire. Son développement se continue et il aura de plus en plus de responsabilités offensives avec les années.

D
Chris Campoli (31pj- 1b- 18a- 19p- 39MIN- +15 -1pp, 2bg, 65 hits)
Avant sa blessure, Campoli connaissait une bonne campagne. Même s’il a moins de points qu’à pareil date l’an passé, il figure quand même au 14e rang des pointeurs chez les défenseurs, au 4e rang de la ligue pour les +/- et au 1er rang à ce chapitre chez les défenseurs. À l’instar de l’offensive, toute la brigade défensive de l’Impérial contribue au succès, tant offensivement que défensivement. Campoli, comme d’autres, se démarque moins. Mais il demeure un des défenseurs les plus solide dans la Ligue et un champion pour relancer l’attaque.

Zdeno Chara (35pj- 4b- 12a- 16p- 26MIN- +12, 1pk, 68 hits)
À l’instar de son fidèle compagnon de duo Campoli, Chara a connu un début de saison lent, mais sa machinerie s’est mise en marche. Même s’il a un rôle plus défensif, il sait utiliser son tir puissant pour aider l’attaque. Mais il ne gagne pas son gros salaire (6M$) avec les points qu’il récolte, mais avec ce qu’il apporte en prestance sur la glace comme dans le vestiaire. Chara est intimidant et, comme Palffy, Datsyuk ou Kovalev, sa seule présence rend tous ses coéquipiers meilleurs et plus confiant. Il a repris le rôle de leader de la défensive des mains de Roman Hamrlik. Il demeure que beaucoup d’équipe aimerait avoir un 5e pointeur chez leurs défenseurs à 16 points…

Thomas Pöck (35pj- 9b- 13a- 22p- 34MIN- +7, 3bg, 26hits)
Après des années à travailler plus ou moins dans l’ombre, notre défenseur autrichien semble avoir retrouvé l’efficacité qui le caractérisait il y a quelques saisons. Il de nouveau, du moins cette saison, un des défenseurs offensifs les plus dangereux de la Ligue, comme en fait foi sa 6e place à ce chapitre. Après avoir commencé la saison avec Luca Sbisa, son brio l’a mené à rejoindre Bratislav Mezei sur le 2e trio, pour remplacer un Vitaly Vishnevski en manque de performance. Et il a continué à produire. Il a un peu ralentie récemment, alors qui doit remplacer Campoli sur le 1er trio. Mais il demeure solide. Ça fait du bien de voir un joueur comme lui connaitre une renaissance pleinement méritée.

Bratislav Mezei (35pj- 4b- 15a- 19p- 97MIN- +7, 2pp, 75 hits)
Après des séries phénoménales, tous les projecteurs étaient braqués sur Mezei en début de campagne. Cette soudaine pression l’a peut-être gênée, car il a prit du temps avant de démarrer. Mais il a fini par trouver son rythme. Il faut dire que le manque d’entrain de son partenaire d’alors, Vitaly Vishnevski, lui a nuit un peu. Ça commençait à ce régler quand Gustafsson lui a donné Pöck comme partenaire. Et ses performances ont continué à s’améliorer. Sans être un défenseur étoile, Mezei demeure un défenseur de 1er plan, parfaitement à l’aise sur le 2e trio et en avantage numérique. Et il se gêne moins cette saison pour utiliser son gabarit avantageusement (6’5, 235lb). Ce qui fait de lui le joueur le plus puni de l’équipe (97minutes), mais c’est un détail.

Luca Sbisa (34pj- 0b- 17a- 17p- 18MIN- +9, 29 hits)
Après plusieurs saisons à cogner à la porte du grand club sans parvenir à s’y installé, Luca Sbisa a enfin su saisir sa chance et prouver qu’il appartient à la LIHS. Jumelé à Thomas Pöck, à qui son style de jeu ressemble beaucoup, en début de saison, il a grandement profité de sa présence pour amasser des points. La cohabitation avec Vishnevski est moins évidente. Néanmoins, à ce rythme, il pourrait être considéré au titre de recrue de l’année, lui qui reste au 3e rang des pointeurs à ce chapitre. Il doit encore apprendre son métier, mais à ce rythme, il a un bel avenir.

Vitaly Vishnevski (35pj- 1b- 8a- 9p- 40MIN- +4, 1bg, 57hits)
Ça été mentionné plusieurs fois, Vitaly Vishnevski est peut-être la seule déception de la saison. Lui qui a déjà été le moteur de la défensive autrichienne et un défenseur excessivement solide et sous-estimé. Mais depuis sa campagne catastrophique lors de la saison 10 (23 points et –14 en 68matchs), le lien de confiance avec l’organisation s’est abimé. Son séjour à Belfast en fin de saison et son retour en Autriche à l’entre-saison n’ont rien changé. Derrière les Campoli, Chara, Mezei, Pock ou même Sbisa, il est incapable de trouver sa place. S’il jouait physiquement au moins… Il semble avoir perdu son amour du hockey. Il aurait peut-être besoin de jouer pour une équipe qui pourrait lui offrir un rôle de premier plan.

Roman Hamrlik (33pj- 5b- 6a- 11p- 49MIN- +8, 2pp, 1bg, 1bé, 33hits)
Après la conquête de la Coupe Intercontinentale, beaucoup croyait que le vétéran thèque prendrait sa retraite. Malgré une belle saison, il avait connu des séries difficiles. Mais par respect, l’organisation lui a offert un contrat d’un an, avec le mandat clair d’être le 7e défenseur, avec la garantit que Gustafsson jouerait à 11 attaquants et 7 défenseurs. Il a connu un début de saison lent, ce qui a confirmé pour beaucoup qu’il était à ses derniers coups de patin et qu’il avait peut-être un peu trop étiré la sauce. Puis, tranquillement, son jeu a prit du mieux pour lui permettre de jouer sans problème à n’importe quel sauce et présenter des statistiques très acceptables. La fin de saison est loin, mais qui sait s’il ne repoussera pas encore d’un an la retraite.. ?

G
Jonathan Quick (30pj- 17v- 9d- 4n- 86bc- 1793min- 2,88 moy- 0,892%- 0bl- 2a)
Après sa saison recrue de rêve et d’anthologie, tout le monde, ou presque, avaient les yeux braqués sur Quick pour voir ce qui ferait à sa 2e saison. Jusqu’à maintenant, il connait une saison ordinaire. Ça peut paraitre une déception, mais il était assez évident qu’il ne pourrait pas répéter ses exploits de la dernière campagne. Mais, objectivement, il fait son travail, sans plus. Il fait les arrêts clés quand il faut et donne une chance à ses coéquipiers de gagner. Tout en profitant du jeu serré et unis de l’équipe. Il pourrait être meilleur mais ne fait pas perdre l’équipe non plus. Sa moyenne de 2,88 est plutôt acceptable. Mais l’organisation aimerait bien qu’il monte son pourcentage d’arrêt au-dessus des 0,900%. Un petit blanchissage ou deux pourraient l’aider. Pour le reste, il ni a rien à dire.

Andrei Mezin (9pj- 5v- 2d- 0n- 15bc- 447min- 2,01 moy- 0,926%- 0bl- 0a)
À sa dernière année de contrat, Mezin se montre encore un excellent no2. Quand il doit jouer, il est très solide et performe aussi bien que Quick. Il n’hésite jamais à faire profiter de son expérience à l’équipe et à son jeune coéquipier. Joueur autonome à la fin de la saison, à ce rythme, il ne devrait pas avoir de difficulté à se trouver un poste l’an prochain. Que ce soit en Autriche ou ailleurs.