Autriche, saison 11

Après une excellente pré-saison, l’organisation de l’Impérial entreprend cette 11e campagne dans la LIHS avec enthousiasme et ambition.

L’équipe a su garder son noyau de joueurs tout en le renforcissant. Ainsi, si Marc Savard, Jaromir Jagr, Blair Betts, Petr Sejna et Magnus Johansson sont partis, Zigmund Palffy, Ales Hemsky, Milan Kraft, Peter Regin, Waynes Simmonds et Martin Lojek n’auront aucun mal à les remplacer. Ce à quoi il faut ajouter le jeune gardien surdoué Jonathan Quick, qui aura la lourde tâche d’être le no1 de l’équipe.

Afin de diriger l’équipe, il fallait un entraineur de qualité. Auréolé de ses succès olympiques avec l’équipe nationale suédoise, Benrt-Ake Gustafsson a été le choix de l’organisation, et il semble avoir déjà implanté son style durant la pré-saison. Il pourra compter sur l’aide de Calle Johansson, de Tommy Albelin et Dwayne Rolonson comme entraineur des gardiens.

Non seulement l’Autriche possède certainement sa meilleure équipe de son histoire, mais pour la première fois depuis de très longues années, l’équipe commence sous la barre des 47M de masse, et compte bien y rester. L’organisation a même un coussin de 1,6M, au cas.

Nik Antropov demeure le capitaine de l’équipe, assisté de Hamrlik et Palffy. Mais Chara, Vanek, Hemsky et Visnevski devraient également porter les A en alternance lors des matchs à l’extérieur.

LW-C-RW
1ère trio
Thomas Vanek (81, 27ans) – Nik Antropov (C)(82, 30ans) – Zigmund Palffy (A)(83, 38ans)
Chris Campoli (82, 26ans) – Zdeno Chara (82, 33ans)

Si le capitaine Nik Antropov aura la lourde tâche de piloter le 1er trio, il pourra au moins compter sur son complice et fin buteur Thomas Vanek et sur le motivé Zigmund Palffy. Le vétéran slovaque est de retour en Autriche pour 3 ans après une saison à Halifax, et, à 38ans, ça devrait être son dernier contrat. Il a promis d’offrir au moins une coupe Intercontinentale aux fans autrichiens avant de prendre sa retraite, et il pourrait tenir sa promesse dès cette année. Vanek et Palffy sont deux des plus dangereux attaquants de la ligue et ils pourront compter sur le gros Antropov pour leur faire de l’espace. Vanek devra par contre rater une semaine d’activité après avoir reçu une rondelle dans l’estomac lors du dernier match de la pré-saison. Hemsky devrait le remplacer.
En défense, on ne change pas une formule gagnante. Le géant slovaque Chara fera encore équipe avec le complet Campoli. Les deux se sont parfaitement complété l’an passé, il ni a aucune raison qu’il n’en soit pas de même cette année. Surtout que les deux excellent à tous les points de vue, bien que Chara soit plus physique et défensif alors que Campoli s’occupe plus du côté offensif.

2e trio
Milan Kraft (80, 30ans) – Marcel Goc (82, 28ans) – Ales Hemsky (84, 27ans)
Vitaly Visnevaski (80, 30ans) – Martin Lojek (76, 24ans)

De retour à sa position naturelle de centre, Marcel Goc va devoir piloté un trio axé sur la vitesse. Hemsky (90) et Goc (80) sont tous les deux d’excellents sprinteurs sur la glace, et Kraft (77), n’est pas manchot non plus. Leurs habiletés offensives sont tout aussi bonnes. En fait, ils pouraient tous aussi bien jouer sur le 1er trio sans rien diminuer de sa force. Ça risque de donner beaucoup de maux de tête aux entraineurs adverses.
En défense, Vishnevski semble décidé à ne pas revivre sa saison de misère de l’an passé. Il pourra compter sur l’étonnant Martin Lojek, qui a devancé durant la pré-saison Luca Sbisa (le favori de l’organisation) et Martin Blatak. Il devra jouer de la même façon qu’un pré-saison s’il veut garder sa place.

3e trio

Aleksander Suglobov (79, 28 ans) – Rickard Wallin (79, 30ans) – Waynes Simmonds (77, 22ans)
Thomas Pöck (78, 29ans) – Roman Hamrlik (A)(78, 36ans)

L’Impérial possède un excellent 3e trio a caractère plus défensif, mais avec trois attaquants très capable offensivement. Suglobov sera plus à son aise sur un 3e trio que l’an passé, alors qu’il jouait sur le 2e trio. Wallin a prouvé qu’il était un excellent 3e centre. Quand à Simmonds, il s’est mine de rien tailler un poste avec l’équipe a seulement 22 ans. Mais après 2 saisons à Innsbrück pour lui, c’était une étape naturelle pour lui.
En défense, le duo Hamrlik/Pöck a fait ses preuves. Ces deux joueurs se connaissent et peuvent aider dans toutes les facettes du jeu. Hamrlik pourrait bien jouer sa dernière saison en Autriche (et de sa carrière), donc, le temps presse s’il veut remporter la coupe Intercontinentale…

4e trio
Andreas Jämtin (77, 27ans) – Peter Regin (75, 24ans) – Jonas Johansson (79, 26ans)

Johansson aurait aussi pu jouer sur le 3e trio, s’il était plus explosif offensivement. Mais il demeure un excellent joueur défensif et une belle alternative à Suglobov ou Simmonds. Quant à Jämtin et Regin, ce sont de bons guerriers de 4e trio qui savent être dangereux avec la rondelle. Regin a même réussi à chassé Blair Betts de Vienne, alors qu’il avait été un des meilleurs 4e centre de la ligue ces dernières saisons. Ils connaissent leur rôle.

Gardiens
Jonathan Quick (78, 24ans)
Andrei Mezin (77, 36ans)

Même si Quick a été de loin le meilleur gardien de la pré-saison, il va devoir prouver qu’il peut tenir le fort pendant toute une saison. Même si Quick est le gardien d’avenir de l’organisation, il va devoir travailler fort. L’équipe devant lui peut l’aider, mais il reste une grosse pièce du jeu autrichien. Mezin peut l’épauler de son talent et de son expérience, mais la pression est sur les épaules de Quick, qui a prouvé à d’autres niveaux qu’il n’avait pas peur des défis.

--------------------------------------------

L’Alpen d’Innsbrück, le club farm de l’Impérial, a aussi subi quelques changements.
Si Rudolf König demeure l’entraineur-chef, il pourra compter sur l’aide de Vyacheslav Kozlov et Brian Stankiewicz comme assistants.

L’organisation a décidé de faire le ménage dans son équipe farm afin de laisser plus de temps de jeu au joueurs importants.
Offensivement, l’équipe devrait être menée par les jeunes Oskar Moller, Josh Bailey, Andreas Nodl, Michael Grabner, Patrick Harrand et Leo Komarov, auxquels viennent s’ajouter les vétérans Thomas Koch, Petr Kanko, Janis Sprukts et Pär Bäcker, sans oublier le capitaine Dieter Kalt.
Défensivement, Luca Sbisa, Vadim Khomitsky et Miroslav Blatak devraient constituer l’épine dorsale de l’équipe, auxquels les vétérans Kenny Jönnson, Andre Lakos et Kyle Mclaren vont se greffer.
Yutaka Fukufuji et Bernd Bruckler devraient se partager le temps devant le filet de l’équipe.

Après 10 matchs, l’Autriche trône au 2e rang de la Ligue et de l’Europe. Visiblement, on peut dire que l’équipe connait un début de saison au-delà des attentes de l’organisation et des partisans. L’équipe a la meilleure défensive de la ligue (22bc, à égalité avec Miami) et une offensive respectable au 10e rang (34bp). Surtout, l’équipe n’a subie qu’une seule défaite, le meilleur bilan de la ligue.
Bengt-Ake Gustafsson a rapidement réussi à créer un groupe uni et soudé avec les vétérans de l’équipe (Antropov, Goc, Vanek, Palffy, Chara, Pöck, Campoli, Visnevski, Wallin, Suglobov, Johansson, Hamrlik, Jämtin) et les nouveaux venus (Hemsky, Kraft, Simmonds, Lojek, Quick). Et c’est exactement ce qui fait gagner l’équipe actuellement. Chaque joueurs connait son rôle et le remplis bien.
Actuellement, Antropov (5b-5a-10p), Palffy (3b-6a-9p), Goc (5b-4a-9p), Kraft (1b-7a-8p), Campoli (3b-4a-7p, +3), Visnevski (4b-3a-7p, +5), Vanek (2b-5a-7p), Hemsky (1b-6a-7p) et Wallin (2b-2a-4p) font très bien leur travail, tant offensivement que défensivement. Et on peut leur ajouter des Thomas Pöck (0b-5a-5p, +2) et Martin Lojek (0b-5a-5p, +7) qui sont également très solide.
Certes, on pourrait souligner que Zdeno Chara (7pj-2b-1a-3p, +3), Aleksander Suglobov (6pj-0b-1a) et Peter Regin (9pj-0b-0a-0p, -1) se trainent un peu. Mais il ne faut pas oublier que Chara et Suglobov sont absent depuis quelques temps et devraient revenir incessamment de leur blessure.
Évidement, une partie du mérite revient à Jonathan Quick. Le jeune cerbère américain avait beaucoup de pression en début de saison, mais il s’en sort bien (8pj-5v-1d-2n, 2,32, 0,914). Il peut compter sur une brigade défensive solide, mais on doit lui reconnaitre qu’il a su sortir les gros arrêts aux bons moments. Ses premiers matchs ont été plus difficile, mais après les day 8 et 9, où Mezin avait gardé les filets, il est revenu beaucoup plus fort. L’organisation en avait alors profité pour l’envoyer 3 jours en montagne, seul avec Dwayne Rolonson, l’ancien gardien auxiliaire de l’équipe et entraineur des gardiens, question de revoir ses bases. Ce fut efficace.