Bilan 08 de l'Autriche: partie 01

L’Autriche a connu une saison 08 très étrange. Autant, par moment, le club pouvait être un des meilleurs de la ligue, autant il pouvait rouler dans le vide de façon désespérante. Pourtant, l’équipe n’a pas si mal fait au final. Avec 75 points en 72 parties jouées (33victoires, 30défaites, 9nuls, 224buts pour, 223 buts contre), l’équipe a quand même terminée au 6e rang en Europe (10e dans la ligue), ce qui est plus d’honorable.
Mais encore une fois, l’équipe a manquée de régularité. Tant au plan collectif qu’individuelle.
Si l’équipe a relativement bien fait à 5 contre 5 (10e en offensive, 17e en défensive), c’est les unités spéciales qui ont été pathétiques (21 e en PP, 26 e en Pk). Ça explique une partie des insuccès. Par-contre, il faut noter l’excellence de l’équipe en matière de tirs. L’équipe a été la 3e plus efficace en matière de tirs pour (moyenne de 28,9) et la 3e a en accordée le moins (moyenne de 26,5). On se réjouie avec ce qu’on a… Succès qu’on a perpétué en série.
D’ailleurs, parlant de ça, les séries ont été pour l’Autriche à l’image de la saison; bizarre.
Certes, si les unités spéciales ont bien fonctionnées (le PP a été au tour de 19% et le PK n’a accordée qu’un seul but), mais ça n’a pas suffit.
Oui Richard Zednik (6b-3a-9p), Marcel Goc (4b-3a-7p), Zigmund Palffy (3b-3a-6p), Roman Hamrlik (1b-6a-7p, +1), Vitaly Vishnevski (1b-6a-7p) et Nik Antropov (2a-3a-5p) ont connu de bonnes série. Oui Thomas Vanek (1b-2a-3p- -, Robert Lang (1b-2a-3p), Bryce Lampman (0b-2a-2p, -3), Aleksey Morozov (1b-4a-5p), Paul Kariya (0b-3a-3p) et Jonas Frögren (0b-2a-2p, -4) ont connu des séries très ordinaire, voire mauvaise. Oui Peter Budaj (3v-4d, 2,65 moy, 0,902) n’a pas été transcendant.
Ce sont tous des facteurs pour expliquer l’élimination de l’Autriche en 7 matchs par Prague.
Mais la raison centrale est bien simple que cela : les joueurs de l’Autriche ont été dévorés par leur doute.
Après avoir gagnée les deux premiers matchs en République Thèque 4-1 et 7-1, l’Impérial semblait bien partie pour remporter la série. Au 3e match, Prague a réagit en gagnant 7-3. Mais le point tournant a été la victoire de Prague lors du 4e match (6-2), cela même si l’Autriche a dominée cette partie. Si l’Impérial avait gagné, la série aurait été à porté de l’aile. Mais à 2-2, le doute à assaillie les joueurs. Même en gagnant 4-2 le 5e match, Prague avait l’avantage psychologique. Les joueurs de l’Autriche n’ont pas été là lors des 6e (1-3) et 7e (2-3).
C’est une élimination décevante, car les joueurs de l’Autriche n’ont pas été si mauvais, dominant 5 matchs sur 7, mais Prague n’a pas volé du tout sa victoire. Si on enlève les deux premiers matchs, l’Autriche a quand même perdue 4 des 5 derniers matchs… Ça dit tout.
Mais c’est la 2e année de suite qu’on se fait éliminer sur un but en prolongation lors du 7e match…
On dit aussi, entre les lignes, que l’organisation inculpe une partie du blâme à Ted Nolan. Pour un entraineur de son rang, il aurait du remettre son club sur les rails. C’était son rôle de dissiper les doutes de leur esprits. Et il ne semble pas y être parvenu. Il termine son contrat avec l’équipe lors de la saison 9, donc, l’été pourra être long pour lui. Surtout qu’on dit que son leadership est de plus en plus remis en question au sein de l’équipe, au profil de Calle Johansson, son entraineur-adjoint.

C
Nik Antropov (68pj- 18b- 36a- 54p- 97MIN- +9 -3pp, 1pk, 3bg, 1bé)
(En série: 7pj- 2b-3a-5p- -4)
Prix Mozart (meilleur joueur Autriche)

Centre polyvavent, l’exploit de notre capitaine n’est pas anodin. Établis comme le 2e centre, joueur plus travaillant que talentueux, il a quand même réussi à terminer 1er pointeur du club. Bon, 54 points pour un 1er buteur, c’est peu, mais l’Autriche a quand même terminée avec 7 pointeurs de 45 points en +. Toujours est-il qu’Antropov n’a pas volé son titre de meilleurs joueurs de la saison, surtout grâce à son travail acharné macth après macth. Sa régularité est payante. Fait à noter, il a joué cette saison son 500e match dans la ligue et marqué son 100e but.
En série, il a continué son travail, connaissant de bonne série, sans être exceptionel.

Robert Lang (60pj- 17b- 30a- 47p- 30MIN- +6, 4PP, 1bg)
(En série: 7pj- 1b-2a-3p- -1)

Lang a connu une saison frustrante à Paris, étant souvent blessé. Il s’est intégré rapidement en Autriche, connaissant une bonne fin de campagne. Il a réellement une part du succès que l’Impérial a obtenu en fin de saison, et qui a permis au club de terminer 6e. Par contre, l’été pourra être décisif par rapport à son avenir en Autriche.
Lang a été la plus grosse déception en série. Pour un joueur de son expérience, de son talent et de son importance, être aussi invisible est inacceptable. Ça laisse une tâche à son dossier. Et l’organisation de l’Impérial est plutôt rancunière sur les mauvaises performances en série…

Marcel Goc (69pj- 18b- 27a- 45p- 50MIN- +11 - 6pp- 1pk- 3bg)
(En série: 7pj- 4b-3a-7p- +3)
Prix Dieter Kalt Se (meilleur joueur Autriche en unité spéciale)

Très irrégulier comme centre no1, Goc a prit du temps à trouver son rythme avec Morozov et Kariya sur le 3e trio. Il n’a pas connu une mauvaise saison, sa fiche le prouve, mais il n’a pas été au niveau de ses performances de l’an passé (27b-26a-53p). Lui aussi a joué son 500e match en carrière.
Il a débuté lentement en série, pour être le meneur du club lors des derniers matchs. Mais c’était trop tard.

Blair Betts (72pj- 8b- 12a- 20p- 28MIN- +6- 1pp- 2bg)
(En série: 7pj- 2b-1a-3p- +1)

Pour un joueur de 4e trio, Betts a le don d’aller chercher ses points de temps en temps. Il est le genre de joueur que tout club aime bien avoir; pas cher, fiable et polyvalent. Betts a vraiment trouvé son nid en Autriche.

Lw
Richard Zednik (72pj- 21b- 29a- 50p- 49MIN- +16 -5pp- 1pk- 2bg)
(En série: 7pj- 6b-3a-9p)
Prix Anton Sailler (meilleur joueur en série Autriche)

Richard Zednik a connu un début de saison fulgurant, étant même le meilleur pointeur de la LIHS durant quelques jours. Mais au moment où l’équipe a plongée, lui aussi a suivi le courant. Et il a eut du mal à retrouver son rythme après. Il a quand même été un des deux seuls joueurs à franchir le cap des 20 buts dans l’équipe (l’autre est Zigmund Palffy) et un des trois seuls à avoir le cap des 50 points (Antropov et Vanek sont les deux autres). Zednik est un des attaquants les plus doué du club, mais il faut qu’il soit plus régulier.
En série, Zednik à assumé son rôle de vétéran et il a été un des meilleurs attaquant de la 1ère ronde. Mais ça n’a suffit à faire gagner le club. Il aurait fallu qu’il marque 3-4 buts par match pour cela…

Tomas Vanek (67pj- 17b- 34a- 51p- 51MIN- +1 – 1pp- 2bg)
(En série: 7pj- 1b-2a-3p- -
Prix Österreinch (meilleur joueur autrichien/allemand/hongrois Autriche)

Thomas Vanek est un joueur particulier… Il est indéniable qu’il est un attaquant de grande classe. Mais il a de la difficulté à assumée toute la pression qu’on met sur ses épaule. Il travaille fort match après match, il s’implique dans l’équipe, mais il est clair qu’il ne saura jamais le joueur de concession de l’équipe. Il ne jouera jamais dans la même classe que les Nash, Kovalchuk, Overchkin, Ignila et autres. Mais ça ne l’empêche pas d’être un bon attaquant. Il n’a récolté qu’un point de moins que l’an passé, qui a été sa plus productive. Il devient de plus en plus complet et il a développé une belle complicité avec son capitaine Nik Antropov.
En série, il a travaillé très fort, mais n’a rien obtenu.

Paul Kariya (71pj- 13b- 30a- 43p- 10MIN- -16, 6pp, 2bg)
(En série: 7pj- 0b-3a-3p- +1)

Arrivée en Autriche à la limite des transactions, Kariya devait apporté plus de profondeur sur le 3e trio. Il a plus ou moins remplis son rôle, bien qu’il n’a pas été mauvais en saison. Mais son rôle a été très limité.
Paul a été une autre grosse déception en série, de la même manière que Robert Lang. Un vétéran comme lui aurait du être beaucoup plus important.

Konstantin Pushkarev (32pj- 3b- 4a- 7p- 4MIN- +7)
(En série: 7pj- 0b-0a-0p-0)

Acquis avant la saison contre Jarell Boll, Pushkarev a passé son temps à voyager entre Vienne et Innsbrück. Ce jeune ailier de 23ans à démontré de belles choses, et l’équipe fonde un certain espoir comme lui, comme jadis l’était Joakim Lindstrom.

Rw
Zigmund Palffy (68pj- 23b- 25a- 48p- 32MIN- +7 -4pp- 5bg)
(En série: 7pj- 3b-3a-6p)
Prix Schwarzenegger (meilleur attaquant Autriche)

Attaquant le plus doué de l’équipe, Palffy ne domine pas autant qu’il le devrait. Meilleur buteur de la saison et 5e meilleur pointeur, Palffy, comme plusieurs autres attaquants, a eut un sérieux problème de régularité. Néanmoins, il réussi à tirer son épingle du jeu régulièrement. Mais à 12,5M par saison, il doit en faire plus.
Palffy a connu un bon début de séries, mais il a sombré ensuite, malheuresement.

Joakim Lindstrom (72pj- 19b- 30a- 49p- 36MIN- -5- 4PP, 1pk, 2bg)
(En série: 7pj- 2b-2a-4p- -5, 1pp)
Prix Joseph II (amélioration Autriche)

Après une première moitié de saison mouvementée, où il s’est promené entre en le 2e et le 3e trio, et entre les positions de centre et d’ailier, Lindstrom a trouvé sa niche sur le 2e trio, avec Antropov et Vanek. D’avantage travailleur que talentueux (comme Antropov), Lindstrom a connu une fin de saison époustouflante. Lindstrom se sacrifie à chacune de ses présences, luttant jusqu’à la fin pour mettre la rondelle dans le filet. Et il a quand même terminé comme 3e buteur du club.
Il a connu des séries correctes, même s’il n’a pas tant de différence.

Aleksey Morozov (71pj- 16b- 20a- 36p- 46MIN- +5- 3pp, 3bg)
(En série: 7pj- 1b-4a-5p)

Morozov a connu une saison toute croche. Il n’a inscrit son 1er but qu’à son 20e match… Il a connu d’excellents moments sur le 2e trio, mais il n’a pas su garder le rythme. Il a réussi à recommencer à produire un peu sur le 3e trio, mais pour un joueur de son talent, c’est un peu court.
Il a tiré son épingle du jeu en série, mais pas assez pour que le club gagne.

Mathias Trjanqvist (71pj- 7b- 6a- 13p- 26MIN- +2, 1bé)
(En série: blessé)

Il ni a pas grand-chose à dire sur Trjanqvist. Il fait son travail sur le 4e trio, et récolte des points de temps en temps. On ne lui en demande pas plus. Il sait aussi se rendre utile sur le Pk.

Ziggy Palffy avait connu une première saison du tonnerre avec l'Imperial lors de son acquisition en saison 7. Ses performances individuelles se sont traduites en succès collectif avec la tête en Europe.

Toutefois, Palffy semble avoir ralenti cette saison. Il n'a pas été l'ombre du champion pointeur de la LIHS qui lui avait permis de faire sauter la banque. À mon avis, Palffy devra se réveiller pour permettre à ses coéquipiers de savourer davantage l'expérience des séries...

Pour le reste, encore un travail colossal pour ce résumé Vincent, merci!

Helsinki a écrit:
Pour le reste, encore un travail colossal pour ce résumé Vincent, merci!

G surtout des cours très plates et un portable donc, bcp de temps pour écrire... lol